jeudi 15 mai 2025
Deux évêques, deux parcours
jeudi 8 mai 2025
Avertissement de l'abbé Girouard propos du nouveau pape
Courriel de l'abbé Girouard à ses paroissiens et à sa liste de diffusion (Avec permission)
lundi 28 avril 2025
Sermon de Mgr Morgan pour les obsèques de Mgr Williamson
Au nom du Père et
du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Chère famille et
chers amis de Monseigneur Williamson, mesdames et messieurs,
Messeigneurs,
chers abbés, chers séminaristes, chers frères et chères sœurs, chers fidèles,
chers amis, mesdames et messieurs,
Nous sommes réunis
aujourd’hui à l’occasion des funérailles solennelles de Son Excellence,
Monseigneur Richard Nelson Williamson.
I. La vie est un combat
Nous sommes
reconnaissants envers les membres de la famille pour leur présence, en
particulier envers Monsieur Harry Williamson, frère aîné de Monseigneur Williamson.
Les membres de la famille ici présents représentent les absents, répartis sur
toute la surface du globe, notamment en Nouvelle-Zélande. Ils ont eu la bonté
de nous confier l’organisation des funérailles. Que la famille qui, sauf erreur
de ma part, n’appartient pas encore à la Maison de la Foi, sache que nous apprécions
le grand honneur et la confiance qu’elle nous fait en nous laissant organiser
la messe des funérailles et l’enterrement.
Nous voyons la
main de la Providence dans notre vie de tous les jours, et notre bon évêque
nous a rappelé sans cesse que nous ne vivions pas séparés du Bon Dieu, des
choses de Dieu et de Sa grâce. De manière totalement contradictoire, certaines
personnes ont récemment déclaré que Monseigneur avait une tendance au
cloisonnement entre d’un côté le surnaturel, et de l’autre le naturel, allant
même jusqu’à l’accuser de naturalisme. Heureusement, ces personnes n’ont pas idée du sens de ce mot. Le naturalisme s’oppose
au surnaturel, or notre bon évêque était tout sauf opposé au surnaturel !
Mais il était opposé à tout ce qui allait à l’encontre de l’ordre naturel. Et c’est
précisément en montrant cette harmonie, cette imbrication, ce concours entre le
surnaturel et le naturel, cette lutte acharnée également entre les deux, entre
l’homme déchu et l’homme ressuscité et restauré par la grâce, que la vie prend
tout son sens. Monseigneur l’a constamment rappelé dans ses conférences, ses
sermons, ses écrits, sa correspondance. Et c’est certainement la raison pour
laquelle tant de gens, qui avaient ou non la Foi, ou qui y venaient, ont été
touchés par ce bon évêque, parce qu’ils avaient vu en lui l’homme de Dieu, qui
prêche la vérité avec charité et bon sens, et avec une grande humanité.
Cher Monseigneur, qui
reposez dans cette salle d’entraînement,
La vie est un combat, un combat pour le Bon Dieu et pour les âmes.